Compléments aux Modalités d’organisation : candidats à besoins spécifiques. Version du 1er septembre 2020.
Les Compléments aux Modalités d’organisation : Candidats à besoins spécifiques font partie intégrante du Règlement des examens et complètent les Modalités d’organisation de chaque examen.
Il est possible de modifier l’organisation des examens pour :
- les candidats malvoyants ou non-voyants ;
- les candidats malentendants ou non-entendants ;
- les candidats souffrant de déficiences motrices permanentes ou temporaires (fracture du bras d’écriture, par ex.) ;
- les candidats souffrant de troubles de la lecture ou de l’écriture (dyslexie et dysorthographie) ;
- les candidats souffrant de troubles de l’attention / d’hyperactivité (TDA / H) ;
- les candidats souffrant de troubles de l’élocution et de la parole (bégaiement, par ex.).
Le centre d’examen se voit, le cas échéant, dans l’obligation de communiquer au candidat dès son inscription les Compléments aux Modalités d´organisation : Candidats à besoins spécifiques. Il doit également chercher à trouver des solutions individuelles, en concertation avec l’intéressé, afin que
ce dernier puisse passer l’examen. Les candidats qui, en raison de ces besoins spécifiques, ne se voient pas en mesure d’apporter les performances prévues dans les conditions en vigueur, reçoivent une compensation, qui doit remplir les trois critères suivants et prévoir, pour l‘examen, des mesures particulières d‘organisation :
- l’évaluation de la performance
- une équivalence de l’examen
- l’exclusion de tout avantage.
1. Evaluation de la performance
Afin d’évaluer la performance d’un candidat à besoin spécifique, l‘organisation de l’examen doit être modifié, par exemple par un allongement de la durée de l’examen, en multipliant les pauses, notamment lors du passage des enregistrements audio. Le matériel d’examen peut également être proposé sous des formes modifiées, par exemple en braille, sur ordinateur ; le candidat peut également être assisté par une personne, un secrétaire, ou un interprète de la langue des signes, par exemple
2. Equivalence de l’examen
En cas de modification des conditions de passage de l’examen ou de la présentation du matériel, il faut veiller à conserver l’équivalence de l’examen. Les modifications ne doivent pas concerner le contenu de l‘examen. Une modification du contenu, comme le remplacement d’un graphique par un texte pour un non-voyant par exemple, doit se limiter au strict minimum. Un exemple de modification irrecevable serait l‘enregistrement audio d‘un énoncé écrit. Des modifications dans l’organisation de l’examen ou dans la présentation du matériel (telles qu’un allongement de la durée de l’examen, l’apport de textes en braille, l‘aide d‘une personne par exemple) n‘apparaissent pas sur le diplôme.
3. Exclusion de tout avantage
Chaque modification de l’examen-type doit être justifiée et adaptée à la nature et au degré du besoin spécifique. C’est la raison pour laquelle les candidats doivent mentionner leur besoin spécifique dès l’inscription. Un certificat médical ou une équivalence doit également être fourni. Le centre d’examen est tenu à la confidentialité des informations.
Les besoins spécifiques déclarés au centre d‘examen pendant ou après l’examen ne pourront plus être pris en compte lors de l’organisation des épreuves et de la notation de l‘examen. La commission d’examen décide au cas par cas des divergences par rapport à l’examen-type, les consignes par écrit et les communique au candidat. Cette décision est considérée comme convenue avec le candidat à besoin
spécifique tant que celui-ci ne fait pas appel. Elle ne peut pas être modifiée pendant l’examen.
Chaque convention est issue d’une décision prise au cas par cas selon les besoins individuels du candidat et ne peut en aucun cas être reportée sur un autre cas ou une autre situation. La convention est archivée avec les résultats d’examen pendant 10 ans.
4. Mesures possibles pour organiser l’examen
Les mesures nécessaires quant à l’organisation de l’examen sont fixées de façon individuelle selon la nature et le degré des besoins spécifiques. Des modifications sont possibles pour :
a) les malvoyants et non-voyants :
- un sujet d’examen en braille (en braille intégral) ;
- un sujet d’examen pour lecteur d’écran sur ordinateur ;
- du matériel agrandi ;
- un allongement de la durée de l’examen (de 25 % à 100 %, selon les indications mentionnées dans le certificat médical) ;
- l’aménagement de courtes pauses pendant le passage des bandes sonores afin de répondre aux questions et de dicter, écrire ou taper les réponses (ECOUTER).
b) les malentendants et les sourds :
- la partie ECOUTER: sous forme de vidéo en langue des signes, sous forme de vidéo avec lecture labiale ou avec écouteurs ;
- intervention éventuelle d’un interprète de la langue des signes employé par le candidat ;
- diffusion de l‘enregistrement audio à un niveau sonore amplifié.
c) les candidats que le handicap empêche d’écrire :
- allongement de la durée de l’examen (de 25 % à 100 %, selon les indications mentionnées dans le certificat médical) ;
- utilisation d’un ordinateur portable/PC sans aide intégrée (mis éventuellement à disposition par le centre d’examen ; cf. le § 12 du règlement) ;
- un secrétaire ou un examinateur qui écrit ce qui est dicté, s’assure auprès du candidat de l’orthographe et lui soumet le texte à la fin.
d) les candidats souffrant de troubles de la lecture ou de l’écriture (dyslexie, dysorthographie) :
- allongement de la durée de l’examen (de 25 % à 100 %, selon les indications mentionnées dans le certificat médical).
e) les candidats souffrant de troubles de l’attention / d’hyperactivité (TDA / H)
- allongement de la durée de l’examen (de 25 % à 100 %, selon les indications mentionnées dans le certificat médical).
f) L’évaluation de la performance orale du candidat souffrant de troubles de l‘élocution et de la parole, doit prendre en compte le degré du handicap.
g) Dans le cas de handicaps multiples, l’examen pourra comprendre une combinaison de mesures.
Le centre d’examen examine la situation sur place et se soucie de mettre en œuvre les mesures individuelles nécessaires pour un bon déroulement de l‘examen (comme un examinateur supplémentaire, une pièce supplémentaire avec une surveillance séparée, un équipement technique approprié, etc.). Les coûts engendrés seront à la charge du centre d’examen (à l’exception de l’interprète de la langue des signes).
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